La digitalisation des RH s’accélère.
La mutation des environnements de travail s’opère de plus en plus rapidement. D’un côté, la virtualisation des espaces de travail (appareils mobiles de type tablettes et téléphones intelligents, services web dits Saas ) et de l’autre, la disponibilité des données sur tous supports de travail (« Cloud Computing RH » ). Le travail à distance devient plus facile, les travailleurs sont hyper connectés et la frontière travail – vie personnelle s’estompe.
Les défis RH sont grands : système d’information de gestion des ressources humaines (SIRH), budget informatique croissant, accessibilité aux services en ligne et aux données; de surcroît, il faut réussir à composer avec de multiples plateformes et supports technologiques (Bring Your Own Device : BYOD).
Non seulement toutes ces évolutions rapides amènent-elles les services RH à apprendre à composer avec nombre de technologies (ATS, TMS, e-learning, etc.) mais ils doivent également comprendre comment elles modifient les métiers des autres.
Les mutations technologiques doivent donc être bien comprises, puis intégrées aux descriptions d’emplois, aux profils de compétences et dans les plans de formation. Dorénavant, les habiletés technologiques sont inscrites dans les référentiels métiers et font partie des exigences d’emploi.
Premiers pas vers le futur :
Établir un plan d’investissement technologique lié à celui de l’organisation.
Prioriser les chantiers technologiques.
Se familiariser avec les technologies, choisir celles qui conviennent et trouver les fournisseurs les mieux adaptés aux besoins.
Former l’équipe RH pour qu’elle soit en mesure de composer avec ces enjeux.
Les données RH créent plus de valeur.
Avec le développement des SIRH et du « Cloud Computing » (infonuagique), on accumule les données RH dans les serveurs. Les tests d’évaluation, les dossiers du personnel, les évaluations de performance, les parcours de formation et certifications nourrissent les algorithmes des moteurs de recherche.
Par ailleurs, pour démontrer leur valeur ajoutée, opérations, projets et investissements RH sont mesurés. Avec les indicateurs clés, on calcule le retour sur investissement (ROI) dans des tableaux de bord synthétiques. De plus, on utilise de plus en plus les indicateurs pour faire des analyses prédictives et les données commencent à parler.
Le « big data » ou le traitement de masse de données permettra d’extraire des renseignements utiles qui serviront à orienter les efforts vers les actions qui ont le meilleur impact dans l’organisation et pour les clients.
Premiers pas vers le futur :
Identifier les bases de données disponibles.
Définir les indicateurs clés.
Associer des informaticiens et mathématiciens à l’analyse des données.
Références:
SaaS (pour Software as a Service) renvoie à un modèle de logiciel commercialisé non pas sous la forme d’un produit (en licence définitive), que le client installerait en interne sur ses serveurs, mais en tant qu’application accessible à distance comme un service, par le biais d’Internet et du Web. (source : www.journaldunet.com)
Le Cloud inaugure une nouvelle façon de concevoir et de consommer l’informatique. Dans le mode Cloud, les applications et les données ne sont plus hébergées et maintenues au sein de l’entreprise mais chez un prestataire. Les utilisateurs y accèdent simplement via Internet. De la phase de déploiement à la maintenance informatique en passant par les mises à jour et les montées de version, tout est piloté par le fournisseur qui soulage de fait l’entreprise cliente de toutes ces opérations obligatoires (source : www.cegid.fr)
Mise à jour : 2013-05-29
Un article (en anglais) passionnant sur l’histoire du BigData : The Very Short Story of BigData (Gil Press, publié le 09 mai 2013, Forbes)
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